Historique

 
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Cercle STE-THÉRÈSE D'AMOS
 

 
Septembre 2017 - Une autre page d'histoire s'inscrit en ce début d'année 2017-2018. Les CFQ du Québec se sont regroupés. Le Québec est découpé différemment. Nous comptons, maintenant 20 Fédérations.
 
 
 
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Autrefois à vocation essentiellement agricole, les Cercles sont devenus de véritables écoles de vie, avec des cours touchant à tous les horizons, de l'artisanat à la santé, en passant par les communications et l'administration. (Simard, Isabelle, l'Actuelle, vol. 20, no 2, janvier/février 2010, p. 21)

 
Hier, aujourd'hui et demain...
75 ans de constante évolution : Une association telle que la nôtre, ça compte et ça se raconte!
Selon les recherches historiques, notre cercle fut le premier à être fondé en Abitibi, soit le 20 mai 1934. Le coup d'envoi étant donné, plusieurs cercles voient le jour, et ce, jusqu'en 1967. Chaque paroisse de notre région accède au mouvement sous l'influence certaine des prêtres, agronomes, et techniciennes de l'époque. Le travail de ceux-ci est immense et leur dévouement est grandiose, car ils sont à l'origine de chaque cercle. Ils participent à plusieurs assemblées locales pour prodiguer leurs connaissances, donner des démonstrations et des renseignements nécessaires pour faire bénéficier les cercles d'octrois de toutes sortes. (Les rouets, métiers à tisser, l'achat de poulets et d'agnelles ne sont que quelques exemples du travail effectué.) Tous les cercles ont suivi avec enthousiasme des cours de tissage, filage, cardage, tricot, couture et cours d'art culinaire. Dans ce grand pays de colonisation, on comprend le besoin immense des familles nombreuses et souvent démunies.
La raison d'être de tous ces cercles demeure le besoin d'apprendre, d'échanger. L'aumônier, pilier important des paroisses, assistait à chaque réunion. Outre les séances hebdomadaires, les membres se réunissaient onze fois dans l'année dans le but d'apprendre davantage.
C'est ainsi que la famille bénéficiait des connaissances acquises par les dames, des dons et octrois du gouvernement, de l'entraide et du dévouement de ses membres. Cette grande générosité se manifestait aussi envers l'église, pilier des paroisses, par des dons en argent et des corvées de toutes sortes. 
Au fil des ans, les buts de ces rencontres sont toujours les mêmes, les valeurs véhiculées aussi. L'implication ne cesse de s'accroître, les cercles sont de plus en plus nombreux, vivants et indispensables pour la vie familiale et communautaire. Toutes témoignent de la joie et de la fierté de se classer aux expositions régionales et provinciales, ou d'exhiber le trophée si précieusement gagné. Peu importe les distances et les routes cahoteuses, on assiste en grand nombre aux assemblés générales et aux journées de formation. Plusieurs de nos cercles envoient des membres faire partie de la Fédération #14, ensuite en 1977, de la Fédération #22. Ils le clament bien haut et avec raison.  On voit naître aussi parmi elles, des évaluatrices expérimentées et compétentes. Leur défi est grand, mais nos fermières sont vaillantes!
Aujourd'hui, les cercles jouent toujours un rôle aussi important dans la vie des femmes et de la société. Et bien que le nombre de membres ait baissé avec les années, la qualité demeure. Autrefois, l'artisanat était une nécessité; de nos jours, c'est un loisir pour la plupart de nos membres. Parmi les femmes qui ont suivi les tendances des époques, soulignons avec fierté Mme Armande Dussault, une doyenne de ?? ans, toujours membre active depuis la fondation du Cercle Ste-Thérèse. Nous ne saurons jamais la remercier assez pour son implication et pour la transmission de son savoir.
 
Le bénévolat est toujours à la mode chez les fermières. Les cercles prennent en charge toutes sortes d'activités: préparation de brunch, organisations paroissiales, fête de couples, fête des mères/pères, vente de pâtisseries et d'artisanat, bingo pour le bénéfice des fabriques, levées de fonds pour des organismes de charité, le Festival de la moisson, création d'œuvres sociales et humanitaires, paniers de Noël. Les pièces faites sont  remises à la Maison Mikana, à la DPJ, à la Maison de la famille, pour ne nommer que celles-là.
Le chemin parcouru, qu'il soit pour trouver et garder son autonomie, défendre les intérêts de la femme et de la famille, lutter contre les constantes agressions, ou autres, nous prouve avec certitude le bien fondé de l'association. Les femmes d'aujourd'hui n'hésitent pas à revendiquer auprès des gouvernements, à faire des pressions pour lutter contre les injustices et à s'engager à divers niveaux. Le modernisme a véhiculé d'autres valeurs, mais le besoin de partager, de se regrouper pour mieux revendiquer est là pour rester et grandir, car l'UNION FAIT LA FORCE.
Certains cercles voient demain avec pessimisme dû au manque d'implication des membres, le peu de relève, le vieillissement de la population. Le rôle de la femme a évolué: elle occupe un emploi, ce qui l'empêche d'être aussi active que la femme d'antan. Ceux qui sont positifs reconnaissent une force vive, une dynamique humaine qu'il faut conserver au sein de cercle. Afin d'encourager la relève à poursuivre la tradition, on offre des récompenses à celles qui entraînent une nouvelle membre. La propagation de la la culture et de l'artisanat nous tiennent à cœur: attirer des recrues nous est prioritaire, et par conséquent, nous utiliseront les TIC pour rejoindre toutes les dames du Québec! L'épanouissement de notre cercle, notre implication et détermination rejailliront auprès de la Fédération afin que nous puissions prospérer encore un autre 75 ans.
Texte composé par Anita Veillette, présidente du cercle de Ste-Thérèse d'Amos de l'époque (années 1980)
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